Vous y croyez vous à l'histoire d'un seul trader qui aurait détourné plus de 4 milliards d'Euros ? Non sérieux en pleine crise des subprimes américaine, ça tombe pil poil non ? Ca vous fait pas tiquer un seul gars, autant d'argent, vous vous seriez pas échappé dans les îles après avoir détourné genre 50 millions ? Non forcement il faut au grand minimum 4 milliards pour bien vivre, vous avez vu le prix du lait de nos jours !! Voici une parodie d'histoire trouvée au détour de la toile enfin est-ce vraiment une parodie...
Voici le véritable histoire du désormais célèbre Jérôme Kerviel.
Comité de direction de la Société Générale la semaine dernière :
"- Bon, les gars, on déconne, on déconne, mais on s'éloigne des vrais
problèmes. Qui veut un calva ? J'ai du 80 ans d'âge que je fais venir
directement de la ferme. Une rareté.
- Qui a pris les cigares ? Jean-Eudes, faites pas le rat, renvoyez les havanes par ici.
- Messieurs ! Quand vous aurez fini de vous torcher, on en reviendra au sujet du jour. Où est Roger ?
- Aux toilettes, monsieur le président, il a du mal à digérer la purée de céleri.
- Bon, puisque notre directeur financier est malade, je vais moi-même
rentrer dans le sujet. Peuf... Peuf... (il allume un cigare).
Messieurs, comme je le disais, l'heure est grave. Merci pour le calva,
Pierre-Henri. Les calculs faits par ma stagiaire cette nuit montrent
que nous avons perdu entre 5 et 9 milliards par la faute de ces gros
ploucs d'amerloques.
- Font chier, ces yankees. On ne peut plus faire confiance à personne !
- Silence, Charles-Edouard ! Il est trop tard pour nous lancer dans une
analyse de risques approfondie. La question du jour est : qui va porter
le chapeau ?
Silence général. Tout le monde se regarde bizarrement.
- Non, ne vous inquiétez pas, on n'en est pas encore à foutre des
cadres dirigeants à la porte. Le plan social, on le fera sur les
guichetiers, faut pas que déconner. Non, mais sérieusement, faut
trouver un clampin à faire dégager rapido. De préférence, un qu'aucun
d'entre nous ne connaît, histoire de dire qu'on n'était pas au courant.
- Oui, monsieur le président, mais qui ?
- Je sais pas moi, je suis pas là pour tout faire, non plus. Y'a
personne que vous voulez virer ? Un trou de balle, un minus, mais avec
une bonne gueule de psychopathe, qu'on pourrait montrer à la télé en
disant "tout est de sa faute" ?
- Oui, comme les anciens hébreux chargeaient un bouc de leurs péchés avant de l'envoyer dans le désert...
- Charles-Hubert, vous nous les pétez menu avec vos histoires de
cüreton. C'est pas parce que vous avez passé 15 ans chez les jèzes
qu'il faut la ramener à chaque codir. La dernière fois, c'était
Saint-Paul à Damas pour illustrer le moment où Bernanke a compris qu'il
était dans la mërde, et la prochaine fois, vous nous faites quoi ?
Sodo.me et Gomorrhe ? Le Déluge ? Allez, on y va, on me donne un nom.
- Mais, président, on ne les connaît pas, les noms des collaborateurs.
On leur parle à peine, et encore, seulement pour les engueuler.
- Bon, OK, je vois, c'est encore moi qui vais tout faire.
Pierre-Matthieu, passez-moi votre portable. Le trombi de la boîte, il
est où ?
- Ici, monsieur le président.
- Pu.tain, ces tronches de tarés qu'ils ont ! Eh, aux RH, vous avez
jamais pensé à donner des consignes, genre "éviter d'embauchés des
demeurés" ? Bon, on va pas s'en sortir, je clique au hasard... Tiens,
celui-là, Bernard Hurningh, vous en dites quoi ?
- Il est conseiller clientèle à Dôle, monsieur, personne ne croira jamais qu'on a perdu 5 milliards à cause de lui.
- Même en magouillant avec la Suisse ?
- C'est plus ce que c'était, monsieur, la Suisse. Le secret bancaire
n'est même plus garanti, ils seraient foutus de nous prouver qu'on
raconte des craques.
- Mouais, va falloir taper dans le lourd. Celui-là, Marc Brice, à votre avis ?
- Directeur financier d'une sous-filiale de spécialisée dans le prêt
agricole, monsieur. C'est la bourse qui craque, pas le marché du purin.
- Faites le malin, Jean-Edourad, foutez-vous de ma gueuIe. Bon,
celui-là, il a une vraie tronche de vainqueur. C'est mon dernier mot,
vous vous sortez les doigts du cuI et vous me le mouillez à mort.
Jean-Gui, en tant qu'ancien membre du cabinet de l'Elysée sous
Mitterrand, les barbouzeries, ça vous connaît, non ?
- Oui, on peut magouiller un peu le système informatique, histoire de
faire croire qu'il nous a truandés. Faites voir le nom ?
- Kerviel, Jérôme Kerviel. Encore un de ces petits merdeux qui croient
qu'ils vont devenir riches parce qu'ils passent des ordres de bourse
toute la journée sur leur écran. On dirait des hamsters sous acides,
ces branleurs. Allez, celui-là paiera pour les autres.
- Mais, monsieur, 5 milliards sur le dos de ce trou de balle, personne
n'y croira jamais !
- Je vous signale, mon petit Charles-Edouard, 80% des français se sont
déplacés il y a un peu plus de six mois pour départager une dinde
hystérique, et un velléitaire complexé par sa taille, alors vous savez,
le sens critique de ces glandus... Bon, on y va. Plan média, bidonnage
informatique, communiqué de presse, plan social en backup, je veux tout
ça sur mon bureau demain matin. Et vous me supprimerez le coupon de
cette année, ça fera les pieds à ces connards d'actionnaires. Quelqu'un
reveut du champ', on va se saouler la gueule pour fêter ça ?"