Issue d'une famille de nomades somaliens, Waris connaît une enfance rude mais heureuse car entourée des siens. Mais quand son père décide de la marier à l'âge de 13 ans, Waris prend la fuite. Traversant le désert au péril de sa vie, elle atteint la ville de Mogadiscio et retrouve sa grand-mère. Cette dernière lui fait quitter le pays en lui trouvant un poste de « bonne à tout faire » à l'ambassade de Somalie à Londres. Waris y travaille pendant 6 ans, telle une esclave, totalement recluse et coupée du monde extérieur. Quand la guerre civile éclate en Somalie, l'ambassade ferme. Waris se retrouve livrée à elle-même dans les rues de Londres, ne sachant pas un mot d'anglais. C'est alors qu'elle rencontre Marilyn avec qui elle se lie d'amitié. Cette jeune femme, délurée et originale, l'héberge et l'aide à trouver un emploi. Travaillant dans un fast food, Waris est remarquée par un célèbre photographe de mode. Grâce à lui, elle rejoint une agence de mannequins. Malgré de nombreuses péripéties, elle devient rapidement l'un des plus grands top model international. Sa célébrité est au plus haut et pourtant, derrière les paillettes et le glamour, se cache une blessure dont Waris ne se remettra jamais. Lors d'une interview Waris révèle l'excision dont elle fût victime à l'âge de 3 ans. Reprise par la presse internationale, sa confession bouleverse le monde entier. Waris a depuis décidé de dédier sa vie à combattre l'excision dont sont victimes des milliers de petites fi lles chaque jour.
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Le Togo ne participera pas à la Coupe d'Afrique des Nations 2010. Après un défilé d'annonces contradictoires depuis 48 heures et l'attaque des rebelles du Front de libération de l'enclave de Cabinda (FLEC) qui a coûté la vie à deux membres de l'encadrement togolais et à un chauffeur de bus vendredi, la nouvelle a été révélée par Emmanuel Adebayor, «capitaine et porte-parole du Togo», sur RMC ce dimanche. «Si on parle de morts, la compétition doit être annulée. Mais la CAF en a décidé autrement. Nous, on va rentrer et on souhaite bon courage à ceux qui vont rester, surtout au Burkina Faso, à la Côte d'Ivoire et au Ghana». Une nouvelle volte face, quelques heures seulement après la décision des joueurs de finalement rester en Angola pour participer à la CAN à l'issue d'une réunion tenue tard samedi soir, «en mémoires aux disparus». Sauf que le gouvernement togolais ne l'entendait pas du tout de cette oreille. Ce dimanche matin, le porte-parole du gouvernement a rappelé qu'il maintenait sa position et qu'il réclamait le retour à Lomé de son équipe.
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Outre les évènements qui ont été inattendus, une violence qui touche à nouveau le sport pour des raisons politiques, il se pose la question de l'ingérence d'un gouvernement dans les affaires du football.
En effet, le gouvernement togolais a décidé notamment par la parole de son premier ministre de rappeler l'équipe nationale de football "Si à l'ouverture de la CAN (...), une équipe ou quelque personne se présente sous la bannière du Togo, ce serait une fausse représentation, a expliqué Gilbert Fossoun Houngbo. Nous avons compris la démarche des joueurs qui voulaient exprimer une manière de venger leurs collègues décédés mais ce serait irresponsable de la part des autorités togolaises de les laisser continuer".
Cette attitude qui semble tout à fait indiquée est pourtant contraire aux prescrits de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA) qui interdit que les gouvernements et les Etats ne prennent des décisions qui ont une influence sur une compétition.
Voyons les suites que la FIFA réservera à cette douloureuse affaire.
Patrick MBAYA
Avocat
Ancien arbitre au Tribunal arbitral du sport
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